Vidéo : Des livres contre des poings

ATD Fourth World
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2 min readMar 10, 2017

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Par Caroline Moreau (Canada)

Moi à travers la bibliothèque de rue, il y a quelque chose qui m’a énormément marqué, c’est un jeune semi ado qui avait une réputation… Moi je l’ai connu sous la réputation qu’on lui donnait. C’est-à-dire un jeune criminel qui a fait des vols, qui a été pris dans des batailles avec d’autres jeunes.

C’est la réputation qu’il avait. On a eu cette intuition là avec mes collègues de la bibliothèque de rue et moi qu’il fallait aller cogner chez lui, pour un peu voir qu’est-ce qu’il en était. On est arrivé avec des livres puis on lui a dit “qu’est-ce que tu aimes toi comme type de livres ?” Et là, ses yeux se sont illuminés et il m’a demandé si on avait des romans. J’ai gardé ça en tête et les prochaines fois j’ai essayé de lui trouver un livre qui lui plaisait.

Et finalement c’est ça: celui qu’on reconnaît comme étant “à exclure” “à ne pas fréquenter” est aussi celui qui s’intéresse alors à la culture parce qu’on l’a aussi impliqué dans plein d’ateliers de peinture, puis il a participé, il nous a fait des choses incroyables.

Puis petit à petit on a vu le regard de ses autres voisins, changer sur lui. Maintenant on le voit jouer avec des jeunes avec qui il se serait à priori battu ou mal entendu dans le passé.

Moi ça m’a impressionné de voir ce regard là changer sur lui.

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Eradicating global poverty & exclusion through inclusive participation. #StopPoverty